Autant en emporte le temps. Ce temps fugace qui n’est, in fine, qu’un vaste engloutissement des vies humaines. Dans un passé proche, il y a quelques décades, quelques années, Ramadan rimait avec royaume des odeurs, querelle du café, d’eau de rose, de fleurs d’oranger. Dans les médinas, ça grouillait de monde. Aux abords des mosquées, l’ambre et le misk se …